Je me souviens quand j’ai débuté dans mon métier de sexothérapeute , j’étais dans une soirée et je ne connaissais pas tout le monde. Comme il est de bon ton, un homme me demande, pour faire connaissance, ce que je fais comme métier. Quand je lui dis que je suis sexothérapeute, il éclate de rire et me dit : “Ah ben tu dois en entendre des bonnes ! Vas-y raconte !”. Comme mes entretiens avec mes patients sont confidentiels, je lui réponds : “Pourquoi dites-vous cela ? Qu’est-ce que je fais d’après vous ?”. Et le voilà, me regardant avec un petit sourire ironique dans le regard, et me disant “Ben je ne sais pas, je ne suis pas éjaculateur précoce !”
Arrêtons là ce souvenir, car apparemment, en France, la sexualité est un sujet sur lequel on rigole beaucoup, mais il y a des gens qui ne trouvent pas ça drôle du tout. Si on souffre d’éjaculation précoce, d’anéjaculation, de pannes d’érection, c’est sérieux. La première chose à faire, c’est de prendre rendez-vous avec un urologue (le spécialiste de l’appareil génital de l’homme) et de vérifier de façon médicale si votre corps fonctionne bien. Si tout est en ordre, alors je suis la personne avec qui vous pouvez trouver la solution, parce qu’il ne faut pas oublier que si la reproduction est instinctive, la sexualité, elle, est mentale.
A TRÈS VITE